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5 trucs pour réduire l’agitation par l’alimentation


Saviez-vous que la nourriture que nous offrons à nos enfants peut influencer leurs

comportements, leurs performances scolaires, leurs relations et leurs émotions?

En tant qu’enseignante, j’ai souvent constaté l’effet d’une collation ou d’un dessert sur un

élève dans les minutes qui suivent son ingestion. Beaucoup d’études et de livres m’ont

confirmé qu’il existe bien un lien entre ce que mangent les enfants et ce qu’ils vivent.

Voici quelques pistes de réflexion sur l’impact que peut avoir la nourriture nos enfants,

dépendant toujours de la sensibilité de chacun.

Concentration

Les effets d’un déjeuner ou dessert très sucré peuvent se faire sentir en classe.

L’agitation suite au sucre chez certains enfants peut les amener à s’agiter sur leur

chaise, avoir de la difficulté à attendre leur tour, jouer plus brusquement et ensuite être

moins impliqué dans leurs apprentissages. Quand le rush de sucre passe et que s’ensuit

la baisse de sucre (hypoglycémie), l’enfant peut se sentir avec moins d’énergie qu’avant

d’avoir consommé l’aliment. Il se produit un effet yo-yo dans leur corps qui peut se

répercuter sur leurs apprentissages : après l’agitation s’ensuit la fatigue, le manque de

concentration et l’irritabilité. L’enfant peut devenir plus amorphe et avoir de la difficulté

à écouter, participer et se concentrer.

Truc 1 : Favoriser des fruits et crudités à la collation et un déjeuner d’aliments complets

et naturels comme des smoothies, du gruau, pouding de chia, céréales complètes, etc.

Agitation

Des études, des parents et des enseignants ont constaté l’effet du sucre, des colorants

artificiels, des agents de conservation, des additifs alimentaires et du fast-food chez

certains enfants. Après ingestion, on remarque de l’agitation chez certains ou une

exacerbation chez d’autres déjà très actifs. Des parents ont noté des progrès en

éliminant ces aliments de la diète de leurs enfants.

Truc 2 : Préférer des aliments naturels aux transformés et les colorants naturels aux

artificiels.

Crise

On constate comment le manque de sommeil ou la faim peut mener à des crises chez

les bambins. Pour les plus vieux, des fluctuations importantes du taux de sucre mais

aussi des sensibilités/intolérances/allergies alimentaires peuvent influencer les

émotions et le comportement. Nos outils comme parents sont l’observation. Si l’on

suspecte qu’un aliment affecte négativement notre enfant, les professionnels de la

santé peuvent suggérer une diète d’élimination qui consiste à retirer 2 semaines ledit

aliment puis le réintroduire et observer l’enfant. Certains naturopathes conseillent une

prise de sang pour trouver les intolérances et un test de cheveux pour les métaux lourds

qui peuvent eux-aussi causer de l’agitation chez certains. Certains chiropraticiens

spécialisés en kinésiologie appliquée peuvent tester si l’effet d’un aliment est positif ou

négatif sur le corps par un test de résistance du bras. Ils peuvent aussi vérifier la

présence de parasites et métaux lourds et sont formés pour des protocoles de

nettoyage tout comme certains naturopathes.

Truc 3 : Observer si l’enfant est plus agité après avoir consommé certains aliments. Se

faire accompagner pour découvrir s’il y a des intolérances alimentaires en médecine,

naturopathie ou kinésiologie appliquée.

2 ème cerveau

La médecine et la naturopathie se penchent de plus en plus sur l’importance de nos

intestins, surnommés notre deuxième cerveau. Une flore intestinale saine contribue à

une bonne immunité. Plus encore, on avance maintenant que ce qui se passe dans

l’intestin peut influencer le cerveau et l’humeur. Pour contribuer à l’équilibre entre les

bonnes et mauvaises bactéries de la flore intestinale et la santé de la paroi intestinale,

consommer des aliments et de l’eau contenants le moins de produits chimiques peut

être bénéfique pour notre santé mais aussi sur nos émotions.

Truc 4 : Investir dans des aliments naturels et biologiques (sans engrais chimiques, sans

pesticides chimiques et sans OGM) et des filtres à osmose inversée pour filtrer l’eau des

résidus de produits chimiques, métaux lourds, etc.

Surstimulation

Il y a quelques années, j’ai constaté que des élèves du primaire s’achetaient des

boissons énergisantes avec leur argent de poche sans que leurs parents ne soient au

courant. Au secondaire, il y avait des affiches pour prévenir les jeunes des effets

potentiellement négatifs voire dangereux des « energy drinks« . C’est une conversation

importante à avoir avec nos jeunes. Savent-ils qu’en plus d’importantes quantités de

sucre, les doses souvent élevées de caféine pourraient aussi les affecter physiquement

et émotionnellement? Certains en surconsomment et se retrouvent avec des

palpitations, de l’agitation, de l’anxiété, des humeurs instables, etc.

Truc 5 : Discuter des effets négatifs possibles des boissons énergisantes chez les jeunes

et proposer des collations énergisantes à la place : boules d’énergie, smoothies, biscuits

protéinés faits maison, etc.

Ces trucs sont tirés de mon livre numérique en préparation « 100 trucs pour réduire

l’agitation chez l’enfant ». Pour des ressources gratuites sur l’agitation et pour faciliter

les émotions et le comportement des enfants et pour vos questions, rejoignez-moi au

sos-prof.com! Et d’ici là, bon appétit à vos petits génies!

Un texte par Jacinthe Messier

Photos par Marï Photographie

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